Blagues sur la politique 11/12

Un député dit au directeur d'une chaîne de la télévision :
- Il faudrait que vous ayez le courage, une bonne fois, d'éliminer de vos programmes tout ce qui peut démoraliser les jeunes spectateurs ou leur donner le mauvais exemple.
- Vous avez raison. Et, pour commencer, j'ai une idée que vous approuverez certainement : nous allons cesser de diffuser en direct les séances de l'Assemblée nationale.

Un député reproche à un de ses collègues d'un parti opposé :
- Depuis trois ans que vous siégez parmi nous, je ne vous ai jamais vu ouvrir la bouche.
- Pardon ! Je l'ai ouverte au moins une fois, lors de chacune de vos interventions. Pour bailler.

Sur un marché, un candidat aux élections législatives présente son programme aux ménagères :
- Contrairement à mes adversaires, dit-il, je me suis engagé à dire ce que je pense, rien que ce que je pense, mais tout ce que je pense.
Et, en lançant une grande claque à un bébé qui braille, dans son landau, il ajoute :
- Tiens, prends ça, sale môme !

Un jeune homme avec, en poche, son diplôme de l'Ecole nationale d'administration, vient d'entrer dans un ministère.
- Vous allez, lui dit son chef de service, être chargé de rédiger les circulaires d'application des décrets. Retenez bien ce grand principe : Si une chose vous semble claire, rendez-la confuse. Si elle vous semble confuse, rendez-la obscure. Si elle vous semble obscure, rendez-la indéchiffrable. Et, quand vous en serez là, vous pourrez prétendre à un bel avancement.

- L'autre soir, raconte un monsieur, je m'installe devant ma télé à 9 heures moins 10 pour voir une des meilleures pièces de Feydeau. Vous imaginez ma fureur quand j'ai constaté qu'une émission spéciale avait été organisée pour que le Premier ministre vienne nous expliquer que, grâce à son action, les affaires vont de mieux en mieux. Mais, en définitive, j'ai trouvé ce changement d'horaire très profitable. Parce que, franchement, en regardant le Premier ministre, j'ai beaucoup plus rigolé que s'ils avaient diffusé Feydeau.

Le Premier ministre meurt et se retrouve devant un grand portail.
- Avant de m'installer ici pour l'éternité, dit-il, j'aimerais visiter.
Le portier qui l'a accueilli accède à son désir. Au bout d'une heure, le Premier ministre s'écrie, ravi :
- Il y a partout des patrons qui s'enrichissent, des S.D.F. qui font la manche, des politiciens qui se vendent au plus offrant, et, surtout, des millions de chômeurs ! On se croirait tout à fait en France: Grand saint Pierre, c'est merveilleux, le Paradis ! Je suis des vôtres !
- Vous êtes des nôtres, en effet, répond le portier mais je tiens, d'abord, à rectifier deux petites erreurs de votre part. D'abord, je ne m'appelle pas Saint Pierre. Et, ensuite, vous n'êtes pas du tout, mais alors, pas du tout, au Paradis !

- Accepteriez-vous, demande un journaliste à un homme politique, de dévoiler, au centime près, le montant de vos revenus ?
- Ça ne me gênerait pas que tout le pays soit au courant, si seulement ma femme pouvait n'en rien savoir.

- Je me souviens, raconte un homme politique que, durant toute mon enfance, mes parents ne m'ont jamais appelé autrement que "Sacré menteur".
- Et, à présent, comment vous appellent-ils ?
- Comme tout le monde : " Monsieur le président. "

Un avocat répond avec indignation à un député-maire mis en examen pour avoir reçu des pots de vin d'un constructeur immobilier :
- C'est la proposition la plus scandaleuse qui m'ait jamais été faite et je ne sais pas ce qui me retient d'aller vous dénoncer au juge d'instruction. Soyez sûr, en tout cas, que c'est ce que je ferai, sans hésiter, si jamais vous ne me versez pas cette somme, dès demain, en argent liquide.

Une femme, fort séduisante, a obtenu audience auprès d'un ministre renommé pour son amour du beau sexe.
- Je voudrais, lui explique-t-elle, faire obtenir la Légion d'honneur à mon mari qui la mérite tellement, le cher homme ! Je suis désolée de vous importuner ainsi avec cette demande.
- Mais, madame, répond le ministre, ce qui m'importune, ce n'est pas ce qu'une femme me demande : c'est ce qu'elle me refuse.