Blagues sur la politique 5/12

Un journaliste questionne le maire d'une petite ville auvergnate :
- On dit que vous avez engagé votre belle-mère et que vous la payez, aux frais de vos administrés, sans lui donner rien à faire.
- Là, je m'inscris en faux, proteste le maire.
- Votre belle-mère ne travaille pas à la mairie, au salaire de 15000F par mois ?
- C'est vrai, mais elle travaille.
- Vraiment ? A quoi ?
- A la prévention des raz-de-marée.
- Mais, dit le journaliste, on n'a jamais vu de raz-de-marée en Auvergne.
- Félicitez-en ma belle-mère. Vous voyez qu'elle fait du bon boulot.

Un contribuable résume parfaitement la façon de gouverner en France :
- C'est exactement comme chez le dentiste. Le Premier ministre fixe lui-même ses rendez-vous qu'il ne respecte jamais et, en fin de compte, ça fait toujours très mal.

- Que feriez-vous, demande-t-on à un homme politique qui a financé toutes ses campagnes à l'aide de fausses factures, si vous receviez une convocation du juge d'instruction ?
- Je finirais de la lire dans l'avion qui m'emmènerait en Uruguay.

Un candidat aux élections législatives est formel :
- Si vous votez pour moi, je vous jure que, grâce à mon action de député, en l'an 2000, chaque travailleur gagnera deux fois plus qu'en 1990, quatre fois plus qu'en 1980, huit fois plus qu'en 1970...
Bouchant de la main son micro, il ajoute à mi-voix, avec un clin d'oeil vers son directeur de campagne :
- Et, avec l'inflation que nous allons déclencher en luttant contre les grandes surfaces, environ moitié moins de ce dont il aurait besoin pour vivre décemment.

Furieux d'avoir vu les magouilles des Services secrets dévoilées par le Canard, alors qu'il a toujours nié leur existence, le Premier ministre lance au journaliste de télévision qui le harcèle :
- Me traiteriez-vous de menteur ?
- Pas du tout, monsieur le Premier ministre. Mais nos auditeurs pensent, certainement, comme moi, que si vous accommodiez les ortolans avec autant d'adresse que vous traitez la vérité, vous auriez, au moins, trois étoiles au Michelin.

Victime d'un accident, le président de la République ne peut être sauvé qu'au prix d'une transplantation du cerveau.
- J'ai plusieurs possibilités, explique le plus grand spécialiste de ce genre de greffe. Pour 3 millions, je peux remplacer son cerveau lésé par celui d'un Prix Nobel de littérature. Pour 5 millions, il peut avoir le cerveau d'un financier international de premier plan. Et puis, il y a aussi le cerveau de son Premier ministre.
- Pour quel prix ?
- Environ 50 millions.
- Cela paraît énorme.
- Certes, mais il faut tenir compte qu'il n'a jamais servi.

- Un régime dictatorial, assure un homme politique, commence par enlever aux citoyens la liberté de dire publiquement ce qu'ils pensent. Ce n'est pas le plus grave. Le pire, c'est quand on leur refuse, en plus, le droit de fermer les oreilles à la propagande gouvernementale.

Mis en examen pour avoir trop largement puisé dans la caisse de la ville dont il était le maire, un homme proteste :
- En tout cas, sur ces dix millions qui ont disparu, pas un centime n'a constitué, en ce qui me concerne, un enrichissement personnel. J'ai tout mis sur le compte de mon beau-frère.

A l'Elysée, le président dit au journaliste qui va l'interviewer en direct :
- Vous avez déjà vu ce jeu télévisé appelé Jeopardy ?
- Oui, bien sûr.
- Parfait. Alors, nous allons y jouer, pour amuser un peu les spectateurs. Moi, je vous donne les réponses. A vous, à partir de cela, de trouver les questions que vous auriez pu me poser.

Le responsable de la sécurité dans une galerie marchande appelle la police :
- Allô, nous avons un problème avec un député complètement fou.
- Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
- Il dépense de l'argent inconsidérément.
- Ça, dit le flic de permanence, c'est ce qui vous a permis de l'identifier comme député. Maintenant, qu'est-ce qui vous fait penser qu'il est fou ?