Blagues sur la politique 6/12

Ayant, selon toute vraisemblance, rarement arpenté la campagne, un député défend, à la tribune de la Chambre, le projet de loi qu'il a déposé.
- Si vous votez cette loi, mes chers collègues, dit-il, nous ferons de ces collines arides, la plus fertile des vallées.

Le président du tribunal correctionnel dit au politicien qui comparaît en justice pour corruption :
- Tous les témoins ont confirmé la thèse de l'accusation. Je crois n'avoir jamais rencontré un homme politique aussi vil que vous. Ecoutez, maintenant, avec attention, ma sentence. Vous êtes acquitté.
Et comme le politicien ne comprend rien à cette décision, le juge lui explique :
- Voilà des années que ma femme souhaite que j'aie, un jour, ma photo dans le journal. Et je crois que, jamais, je ne trouverai une meilleure occasion pour être, demain, à la une de tous les quotidiens.

On joue aux portraits chinois à propos d'un homme politique.
- Il essaie tellement de tout concilier, lance quelqu'un, que si on lui demandait de dire quelle est sa couleur favorite, il répondrait : " L'écossais. "

En contemplation devant les panneaux électoraux, un passant dit à un autre :
- Moi, je ne voudrais voter que pour un candidat parfaitement honnête.
- Alors, vous êtes condamné à l'abstention à perpétuité. Si un candidat était parfaitement honnête, il ne réussirait jamais à récolter assez d'argent pour financer sa campagne.

Un politicien soupire :
- Ce qui est terrible, dans notre métier, c'est que notre réputation est salie à dix pour cent par les mensonges de nos adversaires. - Et pour les quatre-vingt-dix pour cent restants ?
- Elle est salie par les vérités que publie la presse.

- Moi, dit le Premier ministre, j'appelle les petits problèmes des " graines de citrouille ".
- Pourquoi ce nom bizarre ?
- C'est que, les petits problèmes, si vous les enterrez, ils ont vite tendance à devenir d'énormes problèmes.

Un célèbre commentateur politique affirme :
- Si vous voulez savoir de quoi un homme est capable, dans le pire, contribuez à le faire élire député.

- Comment, demande-t-on à un ancien secrétaire d'état aux affaires étrangères du gouvernement américain, avez-vous, au temps de la guerre froide, imaginé la " théorie des dominos " ?
- Vous savez que l'idée était que, si un pays d'Orient tombait aux mains des communistes, les autres suivraient, comme cela se passe quand on fait toute une file de dominos et qu'on appuie sur le premier d'entre eux. J'avais élaboré cette théorie en constatant que, lorsque le patron de la boîte où travaillait mon père était de mauvaise humeur, il engueulait ses employés. Alors, le soir, mon père rentrait à la maison d'une humeur de chien et il engueulait ma mère. Alors, ma mère se mettait en boule, elle me délogeait de la télévision et elle m'envoyait me coucher. C'est ça, la théorie des dominos.

Un politicien, adepte de l'ordre moral, déclare avec force :
- Je suis contre l'avortement, dans tous les cas...
Un temps, puis il ajoute :
- Mais surtout lorsqu'il concerne deux femmes homosexuelles.

Le chef du nouveau gouvernement a réuni tous ses ministres :
- J'exige, leur dit-il, d'être tenu au courant, dans les moindres détails, de tous les scandales dont vous pouvez avoir connaissance. Cela me permettra de ne pas me couper quand je serai interrogé, à ce sujet, par PPDA, et que j'affirmerai, avec la dernière énergie, que je n'en ai jamais entendu parler.