Blagues sur la politique 9/12

A Washington, un directeur de la CIA ricane.
- Où est le temps où les Soviétiques dépensaient des fortunes pour nous infester de leurs espions ? Aujourd'hui, les Russes sont tellement fauchés qu'ils se contentent de nous envoyer de temps en temps un petit mot, accompagné d'un coupon-réponse international, pour nous dire : "Si vous avez des secrets dont vous ne vous servez plus, à votre bon coeur, messieurs dames".

Le président de la République, se promenant sur une plage, ramasse une bouteille, échouée sur le sable. Il la débouche et un génie en sort qui lui dit :
- Faites un voeu, monsieur le président, et je l'exaucerai.
- Eh bien, je souhaite que toutes les guerres cessent instantanément dans le monde.
- C'est vraiment très difficile à réaliser, dit le génie. Auriez-vous un second voeu à formuler ?
- Fais qu'à l'avenir je ne prenne plus que des décisions intelligentes.
- C'est bon, dit le génie. Vous l'avez, votre paix mondiale.

Un vieux stalinien s'indigne de l'évolution du parti communiste vers la social-démocratie.
- Evidemment, dit-il, ça ne peut pas être pareil. Moi, j'ai découvert le communisme dans Marx et les petits jeunots qui dirigent le parti, aujourd'hui, dans Pif gadget.

- Allô, dit un correspondant, je voudrais parler au ministre de l'Agriculture.
- C'est sa secrétaire, à l'appareil. Monsieur le ministre est allé traire une vache, en prévision du thé de cinq heures qu'il a l'habitude de prendre avec ses visiteurs. Laissez-moi vos coordonnées. Dès qu'il revient, le temps d'essuyer ses souliers pleins de bouse, et il vous rappelle.

L'épouse du président de la République, au cours d'un voyage en Corrèze, se voit montrer une portée de chatons par une fermière qui lui dit :
- Ce sont tous des partisans de l'Alliance pour la France.
Amusée, la présidente propose à la paysanne de venir à Paris la semaine suivante pour offrir ses petits chats au chef de l'État. Huit jours plus tard, la femme arrive avec son panier et, montrant les chatons au président, elle lui dit :
- Ce sont tous des socialistes.
- Mais, s'étonne la présidente, vous m'aviez dit, la semaine dernière, qu'ils étaient tous partisans de l'Alliance pour la France.
- C'est vrai. Mais, depuis, ils ont ouvert les yeux.

A un de ses plus fidèles soutiens qui sollicite un poste ministériel, le premier Ministre dit :
- Pour te faire plaisir, je vais créer, à ton intention, un sous-secrétariat aux Aéroports et à la Santé.
- Et qu'est-ce que j'aurai à faire ?
- Tu n'auras qu'à installer ton bureau à Roissy. A chaque fois que tu verras un jeune Français, écoeuré par les tracasseries administratives et par le poids des prélèvements sociaux, s'apprêter à prendre l'avion pour aller travaillé en Angleterre, tu lui diras : "Bonne chance et portez-vous bien".

Un homme politique a été convoqué par un juge d'instruction.
- C'est vrai, admet-il, pendant que je travaillais comme chargé de mission à l'Elysée, j'étais payé 20 000 F par mois, pour un emploi fictif à la mairie de Paris.
- En quoi cela consistait-il, exactement ?
- Eh bien, je ne devais, sous aucun prétexte, me trouver à mon bureau, chaque jour, du lundi au vendredi, de 9 heures à 18 heures. En outre, l'accès à l'Hôtel de Ville m'était strictement interdit un mois en été et trois semaines en hiver ainsi, bien entendu, que les samedis, dimanches et jours de fête.

- Il y a des gens distraits, raconte un électeur, mais sans doute pas au point d'un homme politique que j'ai bien connu.
- En quoi sa distraction s'est-elle manifestée ?
- Figurez-vous qu'une fois élu président, il a tenu une de ses promesses.

Le directeur d'un institut de sondages appelle un homme politique :
- Vous avez, lui dit-il, deux chances d'être élu. La première est égale à zéro. Et la seconde n'est pas bien grande non plus.

Au cours d'une campagne pour les élections présidentielles, un candidat explique aux citoyens qu'il est venu haranguer :
- Tout ce que je vous demande, c'est de m'installer pour sept ans au pouvoir, afin que je réalise le programme que je me suis fixé.
- Et quel est-il, ce programme ?
- Passer sept ans à l'Elysée !