Blagues sur la politique 8/12
Un candidat tient à bien marquer cette nuance :
- Certes, dans une démocratie, la majorité a toujours raison. Mais il n'en découle pas, pour un homme politique, que, parce qu'il appartient à la majorité, il n'a jamais tort.
- Je n'oserais jamais dire cela en public, confie un leader de la gauche, mais tous ces gens qui s'imaginent qu'ils seraient plus heureux s'ils possédaient un peu de l'argent qu'ont gagné les grands patrons, pourquoi ne rêvent-ils pas, plutôt, de recevoir, en héritage, une parcelle de leur intelligence ?
- En bonne logique, note un commentateur, on devrait d'autant moins avoir tendance à élire un candidat que les arguments qu'il développe dans sa campagne sont convaincants. En effet, c'est tant qu'il est candidat qu'un homme politique a des solutions pour tous les problèmes. Dès qu'il est élu, il ne sait plus que poser des questions stupides.
- Qu'est-ce que c'est que ce projet de loi ? demande le premier ministre.
- C'est juste, répond le président de l'Assemblée, pour installer un gymnase à la Chambre des députés et un autre au Sénat. Les parlementaires voudraient pouvoir entretenir leur forme physique - en se disant qu'un jour, après avoir été blackboulés lors d'une élection, ils peuvent avoir besoin de travailler pour gagner leur vie.
- Moi, clame le président d'un conseil régional, je suis pour une vaste politique de la famille. Et c'est ce qui ne plaît pas à tout le monde.
- Qu'entendez-vous par là ?
- Je ne vois pas pourquoi un fouille-merde de petit juge veut me mettre en examen sous prétexte que j'ai fait engager comme assistants aux frais du contribuable, ma femme, ma maîtresse, ma belle-soeur, ma tante Caroline, mon oncle Gustave, mon cousin Frédéric et le fils du directeur d'une entreprise de travaux publics qui a toujours si largement contribué à mes campagnes électorales.
Visiblement désarçonné par une question inattendue, un homme politique vacille et murmure :
- J'aurais besoin de réfléchir un peu avant de vous donner une réponse.
- Certainement, fait, avec amabilité, le présentateur du Journal de 20 heures. Que diriez-vous de repasser, ici, demain, même heure, pour le premier essayage ?
Un député monte à la tribune :
- Mes chers collègues, annonce-t-il d'emblée, étant donné que je ne connais pas le premier mot de la question que je vais être amené à traiter, je vous demande de bien vouloir me pardonner si mon intervention se prolonge un peu plus qu'à l'ordinaire.
Un candidat tente de convaincre les femmes de manifester leur indépendance :
- A toutes celles, dit-il, qui ont pour principe de voter comme leur mari, je conseille de continuer à le faire - à une condition, toutefois. Qu'elles se posent, d'abord, cette question : si mon mari se présentait à la place du candidat, est-ce que je voterais pour lui ?
Après avoir purgé une peine de deux ans de prison pour corruption et recel de biens sociaux, un homme politique, furieux d'avoir été condamné alors que tant d'autres de ses collègues jouissent d'une parfaite impunité, vient demander au premier ministre de le prendre dans son équipe.
- Tu pourrais, lui dit-il, me donner, par exemple, le poste de ministre des colonies.
- Mais... nous n'avons plus de colonies.
- Et alors ? Tu as bien un ministre de la Justice.
A la fin d'un banquet, le président de la République se lève et prononce un discours très applaudi. Aussitôt, à la radio et à la télévision, les commentateurs rivalisent de courtisanerie pour souligner combien les métaphores employées par le président étaient appropriées à la situation politique. En effet, tout est "consommé", les "oeufs brouillés" et le "tounedos" symbolisent à merveille les frères ennemis de l'opposition. Il n'y a pourtant pas de quoi en faire tout "un fromage" d'autant plus que l'opinion peut toujours se retourner comme "une crêpe".
Seul, un journaliste plus avisé que les autres s'est aperçu que le président s'était trompé : par distraction, au lieu de son discours, il avait lu le menu.
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